Couchés 23H00 levés 03H30
Hier soir spéciale sur le grand circuit de MAGNY COURS, Bruno a donc tourné là où dimanche prochain rouleront Max BIAGGI et Régis LACONI (qui vont sans doute étalonner leurs perfs sur ses chronos)
Avec cette immense ligne droite il y a avait peu de chance de briller faces aux bécanes plus puissantes que les nôtres, il fini donc 6° en classique mais franchement il y avait pas mieux à faire et surtout il est resté sur ses roues il faut dire qu’en tant que team manager je lui ai promis une lettre de licenciement avec effet immédiat s’il retombe et en plus confiscation de toutes ses primes de course (c’est bien connu les pilotes ne sont intéressés que par l’argent)
Donc ce matin nous sommes tous élancés à 04H32 (et avec un sourire radieux vous vous en doutez) vers la plus grosse journée de course de la semaine puisque les pilotes vont faire plus de 580 kms
Même configuration d’assistance qu’hier, Bruno roule avec Noël, Jean- Luc et moi assurons le premier ravitaillement, l’assistance de Noël le suivant et les filles le dernier. Comme vous le voyez on commence à être au point, si la course durait encore un mois on serait au top (ou alors morts de fatigue)
Donc premier ravitaillement à LES SARAYX (je me donne même plus la peine de vous dire le département, j’en peux plus des départements) il fait nuit, il fait froid et il pleut
Jean – Luc et moi on sort le tapis à placer sous la moto avant d’y mettre l’essence (obligatoire et écolo) on sort le drapeau occitan qui nous suit depuis le début et on attend.
Dans ces cas là on connaît les bécanes qui sont parties juste avant et on commence alors à se préparer. Mais là ça semble bizarre les ordres de passages ne ressemblent pas du tout à ceux du départ.
Ils ont dix minutes de retard (et bien sur on angoisse) quand mon portable sonne. Quand je vois qu’il affiche « Bruno » j’ai un serrement de cœur (perdu ? en panne ? gamélé ?)
Il m’annonce qu’ils se sont perdus malgré le matériel d’orientation sophistiqué de Noël pour les orienter par téléphone, la nuit avec nos cartes routières c’est pas un pur bonheur mais on y parvient.
Ils arrivent avec une demie heure de retard mais heureusement Bruno a acquis la philosophie qui convient à ce genre de course : on fait le maximum et ce qui doit arriver arrive, on est là pour se faire plaisir avant tout.
Ca me rassure car je m’attendais à le trouver énervé et prêt à allumer Valentino ROSSI en personne
On rempli les réservoirs en vitesse et ils repartent (Bruno a même pas fumé une clop en entier pour vous dire)
Prochain contact à 13H00
Ce soir Frédéric, Alain et Do nous rejoignent. Ca fait chaud au cœur surtout qu’on rejoint la civilisation (ALES)